Érasme, qui ne le connaît pas à Deventer ? Alors que nous payons notre déjeuner à la cantine de l’université Saxion, l’homme derrière la caisse voit mon maillot de cycliste Erasmus XXI et me dit : « Érasme, il est allé à l’école de latin de Deventer. Donc en fait à Saxion ». Et c’est ce que dit l’université de sciences appliquées elle-même : Histoire | Université des sciences appliquées de Saxion.
Depuis mon université de sciences appliquées Inholland, j’ai travaillé avec le lector, professeur Timber Haaker de Saxion et grâce à lui, je suis invité à un Collège Érasme dans le mineur Économie Circulaire (CEEC). Mardi matin, je suis l’invité de Moniek Kamm et Marten Bruining et d’une trentaine d’étudiants de différents programmes qui suivent ce cours facultatif orienté vers l’avenir. Là, tout le monde ne connaît pas encore très bien Érasme. Oui, un philosophe, et un théologien, mais on ne sait pas tout de suite quoi en faire. Pourtant, cela donne lieu à de belles conversations, en groupe et ensemble.
« Pourquoi tu suis cette mineure ? »
« Pour mon CV » / « Ça me rapportera de l’argent plus tard »
« Est-ce que tu penses toi-même à la durabilité ? »
« Est-ce que je devrais y penser ? »
Érasme pense au moins que les gens ont leur propre responsabilité.
« Si tout le monde avait de meilleures valeurs – comme le souhaite Érasme – les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes »
« Pourtant, c’est aussi une bonne chose que les taxes environnementales soient tarifées »
« Si le gouvernement taxe cela, est-ce qu’il le gère bien ? »
« L’éducation doit-elle prendre la tête du changement de comportement ? »
(Érasme répondrait par l’affirmative).
« Saxion propose-t-il ce mineur uniquement parce que les entreprises le demandent ? ».
Comme devoir hebdomadaire, les élèves doivent maintenant écrire une lettre à eux-mêmes. Je suis curieux de voir si les idées d’Érasme apportent quelque chose aux intentions de ces étudiants pour ce semestre et pour la suite de leur carrière